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Gauche ouvrière et chrétienne
29 février 2008

Pour la culture aussi, Nicolas Sarkozy veut la rupture

Encore une promesse que Sarkosy n'aura,n'a pas tenu.

La culture est ,en général,pour les hommes politiques une quantité négligeable ,une chose que l'on peut laisser disparaître

Et pour les municipales ,nous n'avons pas encore entendu des politiques mettre la culture en bonne place même lorsqu'ils en parlent.

La GAUCHE OUVRIÈRE ET CHRÉTIENNE ,l'a mise dans ses idées et cela depuis le début car pour nous la culture est

l'un des éléments essentiels de la vie française

Le Président de la G.O.C.

Désintérêt

didier pourquery

QUOTIDIEN : vendredi 29 février 2008

Nous étions prévenus. Pour la culture aussi, Nicolas Sarkozy veut la rupture.

Sur le même sujet

Nous étions prévenus le soir de son élection, quand Mireille Mathieu et Christian Clavier triomphèrent.

Nous étions prévenus par ses discours sur la «démocratisation de la culture», idée généreuse mais à double tranchant.

Nous étions prévenus quand il encensa Malraux et Lang… pour mieux enterrer leur politique.

Nous étions prévenus quand ce fan d’Eurodisney parla d’obligation de résultats en matière culturelle.

Nous étions prévenus, mais restions incrédules.

Aujourd’hui, les artistes, groggy, découvrent un budget d’austérité qui favorise les grosses institutions au détriment des initiatives de terrain. Pas un jour sans qu’on apprenne que tel cinéma d’art et d’essai ou tel lieu de création musicale doit fermer ses portes.

Le rôle de l’Etat est de soutenir par des aides la création originale, la diversité des talents et des imaginations.

Face à cet impératif absolu, voici un gouvernement libéral qui s’intéresse peu à la culture… et considère que les lois du libéralisme doivent s’appliquer à ce «marché»-là comme aux autres. A côté du secteur privé de la culture doit se développer un secteur subventionné où toutes les audaces, les surprises, les recherches, peuvent s’épanouir. C’est l’honneur de l’Etat, surtout en France, de promouvoir cette culture à la fois innovante et de proximité.

Plutôt que de défendre notre patrimoine gastronomique, Nicolas Sarkozy ferait mieux de se battre pour la création culturelle française, que certains en Amérique voient déjà morte.

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