Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gauche ouvrière et chrétienne
30 janvier 2008

Le lundi de Pentecôte à nouveau férié

le lundi de Pentecôte aurait du toujours resté férié si la droite sous Raffarin avait écouter :les différentes associations,les syndicats et les partis politique de gauche.

Et cela aurait évité toute la pagaille qui a eu à la suite de la suppression de ce jour férié.

Et aurait du dès le début laissée aux entreprises ,aux salariés comment faire de cette journée en faveurs des personnes âgées et aux handicapés

mais ,est ce que tout l'argent récolté pour cette journée va dans le but fixé?

Le Président de la G.O.C.

AP - Mardi 29 janvierPARIS -

Les Français pourront prendre un week-end de trois jours du 10 au 12 mai. Le gouvernement a en effet annoncé mardi le retour au lundi de Pentecôte férié, trois ans après la pagaille créée par la journée de solidarité instituée par le gouvernement Raffarin.

La journée de solidarité avec les personnes dépendantes, qui demeure, sera organisée à la carte par les entreprises.

Après huit mois de réflexion, le gouvernement a tranché. "On ne sera plus amené à travailler le lundi de Pentecôte", a annoncé le ministre du Travail Xavier Bertrand.

La journée de solidarité avec les personnes âgées et handicapées sera désormais organisée "à la carte". "Dans les entreprises, soit on trouvera une autre journée, soit deux demi-journées, soit même sept heures qui se prendront sur l'année", a expliqué le ministre.

Une loi sera adoptée au printemps pour rendre le lundi de Pentecôte à nouveau férié dès cette année, a précisé dans la foulée le président du groupe UMP à l'Assemblée Jean-François Copé. Le député Jean Leonetti va déposer cette proposition de loi à la demande du gouvernement.

Le texte sera voté par le Parlement après les élections municipales des 9 et 16 mars et "applicable dès cette année", a précisé M. Copé. Le Parlement interrompt en effet ses travaux le 9 février en raison des élections. Députés et sénateurs siègeront à nouveau à partir du 25 mars. Le lundi de Pentecôte tombe cette année le 12 mai.

Instituée après la canicule de 2003 pour financer la solidarité avec les personnes dépendantes, la journée de solidarité a suscité une belle pagaille lors de sa première édition en 2005, avec un pays partagé entre ceux qui profitent d'un week-end prolongé et ceux qui travaillent.

Le dispositif a été assoupli en 2006. Depuis deux ans, la Journée de solidarité était fixée par accord collectif ou, à défaut, le lundi de Pentecôte.

Selon la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) qui gère les fonds recueillis à l'occasion de la Journée de solidarité, sur les deux milliards d'euros collectés chaque année, 60% sont destinés aux personnes âgées et 40% aux personnes handicapées.

"Sur ce sujet, il fallait faire preuve de pragmatisme et de bon sens", a fait valoir M. Bertrand. Le gouvernement a repris une des pistes proposées par le sécrétaire d'Etat à la Prospective Eric Besson dans son rapport sur la journée de solidarité remis en décembre à François Fillon.

La décision a été saluée par les élus UMP qui combattent depuis trois ans le lundi de Pentecôte travaillé. "Laissons de la liberté à tout le monde", a lancé le député Nouveau centre Yvan Lachaud. Le député du Gard a mis en avant les "trois millions d'euros de pertes" occasionnées par la journée de solidarité pour la feria de Nîmes, organisée traditionnellement le lundi de Pentecôte.

"C'est la fin de la maison Raffarin, un non-événement, une queue de comète", s'amusait pour sa part le député socialiste Jean-Marie Le Guen.

Du côté des syndicats, la CFTC, en pointe dans le combat contre la suppression du jour férié, a salué une décision qui "va mettre fin au grand bazar du lundi de Pentecôte". Mais le syndicat reste opposé au "principe qui vise à obliger les salariés à travailler sans contrepartie de rémunération". "Le financement de l'autonomie n'est pas équitable puisqu'il repose quasi exclusivement sur les salariés", dénonce la CFTC.

L'AD-PA, qui représente 1.800 directeurs de maisons de retraite et services à domicile, demande pour sa part que "l'ensemble des crédits récoltés soient dépensés pour l'aide aux personnes âgées et handicapées et ne soient pas discrètement détournés à d'autres fins par l'Etat". L'association dénonce le fait que l'Etat empêche l'utilisation d'un tiers des crédits 2007 de la CNSA, soit 600 millions d'euros. AP

Publicité
Commentaires
Publicité