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Gauche ouvrière et chrétienne
30 janvier 2008

ArcelorMittal : les syndicats et les élus restent sceptiques

Nous croyons que ces élus et les salariés peuvent etre sceptiques ,car il n' y ait rien sorti de probant de l'entrevue entre Sarkosy elt Mittal

Il était à prévoir qu'une fois Arcelor "avalée" par Mittal qu'il y aurait des fermetures en france et donc des suprressions d'emplois

car ,à chaque fois qu'une entrprise est prise par une autre tot out tard ce sont les salariés qui en subissent les conséquences ,meme s'il est possible de faire autrement

Nous entendons parlé beaucoup de Mittal-Arcelor;mais,il ne faut pas oublier qu'il y a bien d'autres cas de fermetures d'entrprises,de suppressions d'emplois en France et que nous n'entendons pas parler ,malheureusement et que nous ne pouvons nous en faire l'écho.

Le Président de la G.O.C.

NOUVELOBS.COM | 28.01.2008

Face aux promesses de reclassement de Lakshmi Mittal suite à son entretien à l'Elysée, les syndicats se disent "pas optimistes du tout".

(c) Reuters

Syndicats et élus lorrains ont accueilli fraîchement les engagements pris lundi 28 janvier par le patron d'ArcelorMittal, Lakshmi Mittal, au sujet de suppressions d'emplois envisagées à Gandrange (Moselle), considérant que "tout cela avait déjà été dit".
"M. Mittal n'a fait que répéter ce qui nous avait été dit [la semaine dernière] au siège du groupe à Luxembourg", a commenté Pierre-Claude Sutter, délégué CFE-CGC. "Ses déclarations au sortir de l'Elysée sont celles auxquelles nous nous attendions", a-t-il souligné.
"Notre 'contre-projet industriel et social' devrait être prêt à la fin mars", a-t-il ajouté. "Il comprendra un gros volet sur la formation et prévoira des investissements de l'ordre de 25 millions d'euros à effectuer en urgence en 2008-2009", a précisé le syndicaliste.

"Nous ne sommes pas optimistes du tout"

"M. Mittal n'a pas dit qu'il gelait les suppressions d'emplois" envisagées à Gandrange, a pour sa part noté Marc Barthel, délégué CGT d'ArcelorMittal France. "La procédure [de fermeture du site] est en route et nous ne sommes pas optimistes du tout", a-t-il ajouté.
"C'est comme s'il anticipait sur la contre-expertise que s'apprêtent à déposer les syndicats", a estimé Aurélie Filipetti, députée de Moselle et porte-parole du groupe PS à l'Assemblée nationale. "On reste sur sa faim. C'est un peu décevant d'autant que le président avait fait de la politique industrielle un cheval de bataille de sa campagne électorale", a-t-elle ajouté.
Michel Liebgott, député (PS) de Moselle, s'attendait pour sa part à "beaucoup plus" de cet entretien. "Il n'en est sorti rien de bien différent de ce qui avait été promis par le groupe lors de la manifestation des 'Gandrange' à Luxembourg, jeudi dernier", a-t-il dit.

Propositions alternatives viables étudiées avec les syndicats

A l'issue d'un long entretien à l'Elysée avec Nicolas Sarkozy, Lakshmi Mittal a confirmé que les salariés de l'aciérie de Gondrange (Moselle) seront reclassés. Il promet également de discuter jusqu'en avril avec les syndicats à des "solutions alternatives" au plan annoncé. "Chaque employé pourra bénéficier d'un autre emploi dans les usines [du groupe] de la région"."Après avoir rencontré le président et, comme il l'a proposé, j'ai accepté d'étudier des propositions alternatives viables avec les syndicats [...] jusqu'au début du mois d'avril", a-t-il ajouté devant la presse.
La direction d'ArcelorMittal a annoncé le 16 janvier la suppression, d'ici à 2009, de 595 des 1.108 emplois de Gandrange, qu'elle s'est engagée à reclasser dans une unité du premier aciériste mondial à Florange (Moselle) et au Luxembourg voisin.

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