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Gauche ouvrière et chrétienne
19 janvier 2008

Pour Sarkozy, le climat et la religion sont les "deux défis" du XXIè siècle

Nous savons tous ,comme Malraux ,que ce siècle sera religieux ou pas;

nous savons tous que c'est notre foi qui nous permettra de rester uni et de sauver notre monde

Mais,nous savons que Sarkosy prends modèle sur Bush et cela n'est pas forcément rassurant.

Il faut que la laïcité et le religieux puissent vivre ensemble ,et il ne faut pas changer la loi de séparation de l'Etat et de l'Église,même de la religion musulmane.

Mais,on ne peut non plus mettre de coté le religieux ;il est présent mais n'est pas une contradiction avec la laïcité

Nous rappelons à tous ceux qui ont peur que dans bien des partis de gauche,il y a des responsables,des militants qui pratiquent :catholique,protestant,musulmans

Et aussi,n'en déplaisent à certains responsables de partis de gauche,il y a des militants de ces partis qui mettent leurs enfants dans les écoles privés

Arrêtons la guerre :laïcité et religion;car ce sont deux choses qui sont et seront de plus en plus utiles

pour le xxieme siècle et la paix dans le monde

que ceux qui ont des oeillère ,les enlèvent et voient la réalité et soyons donc plus tolérants

On peut être chrétien et être de gauche,cela est compatible

Les partis de gauche ont assez mis de coté les Français pratiquants et ceux qui parmi eux voulaient voté pour le candidat de gauche se sont tourné vers la droite

Et certaines défaites viennent aussi de cela.

Mais ,Sarkosy parle de cela en période électorale ,et cela ne nous plait pas du tout

Nous espérons et souhaitons que la paix entre israélien et palestiniens soit une réalité et non un mirage

Le liban retrouvera son autonomie,la paix quand la Syrie arrêtera d'interférer dans les affaires de ce pays

Et l'environnement est bien sur une bataille à gagner ,un défis à relever mais cela aussi ,nous pensons que c'est électoral

Le Président de la G.O.C.

NOUVELOBS.COM | 19.01.2008 | 07:46

"Ma conviction est que deux défis contribueront à structurer la société internationale du XXIe siècle, peut-être plus profondément que les idéologies au XXe siècle", a déclaré le chef de l'Etat, faisant référence au climat et à la religion.

Lors de la présentation de ses vœux au corps diplomatique à l'Elysée, vendredi 18 janvier, le président Nicolas Sarkozy a affirmé que le changement climatique et le retour du religieux sont "les deux défis" auxquels sera confronté le XXIe siècle.
"Ma conviction est que deux défis contribueront à structurer la société internationale du XXIe siècle, peut-être plus profondément que les idéologies au XXe siècle", a déclaré le chef de l'Etat.
"Le premier défi est celui du changement climatique qui menace l'avenir même de notre planète et de l'humanité toute entière. Il pose la question de la gestion de ressources énergétiques devenues rares et chères et celle, plus difficile encore, de notre capacité à inventer, ensemble, un nouveau mode de croissance", a-t-il expliqué. "Le deuxième défi est celui des conditions du retour du religieux dans la plupart de nos sociétés. C'est une réalité, seuls les sectaires ne le voient pas. C'est une réalité incontournable, prévue naguère par Malraux", a ajouté M. Sarkozy, en allusion à la formule prêtée à l'écrivain André Malraux : "Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas".

Fondamentalisme et intolérance

Le président Sarkozy a été durement critiqué par ses adversaires politiques pour ses récentes déclarations sur la religion et la laïcité qu'il souhaite "positive".
"Dans mon discours de Saint-Jean de Latran (à Rome), j'ai précisé ma conception d'une laïcité où la place de la religion serait définie en termes plus positifs. Devant le Conseil Consultatif de l'Arabie saoudite, à Riyad cette semaine, j'ai fait écho aux propos pleins de sagesse du Roi Abdallah, et plaidé en faveur d'une conception ouverte, tolérante de la religion", a souligné le chef de l'Etat.
"Mais certains groupes veulent imposer leur vision fondamentaliste, hégémonique, intolérante. La forme la plus extrême est celle des réseaux terroristes globaux de type Al-Qaïda qui rêvent d'une confrontation Islam contre Occident, pour mieux dicter leur loi à des peuples qui ne demandent pourtant qu'à vivre leur foi dans la paix", a-t-il affirmé.
Selon lui "le monde, j'en suis convaincu, peut relever avec succès ces deux défis, mais à une condition : trouver le chemin de son unité", a-t-il également affirmé, ajoutant : "Là est la grande question : en serons-nous capables ? Comment y parvenir ?".

Israël-Palestine : une paix possible

Le président Nicolas Sarkozy a également demandé aux Israéliens et aux Palestiniens de prendre "tous les risques au service de la paix". "2008 sera l'année du lancement d'un grand projet de civilisation : l'Union pour la Méditerranée, afin de faire vivre entre tous les peuples riverains la paix, l'entente et la coopération sur la base de projets concrets", a-t-il poursuivi.
Selon lui, "cette grande ambition sera facilitée si 2008 est aussi, comme prévu à Annapolis, l'année de la création de l'Etat palestinien, aux cotés de l'Etat d'Israël".
"Je ne sous-estime pas les difficultés, mais le succès éclatant de la conférence des donateurs de Paris a démontré l'attente et l'engagement de la communauté internationale tout entière", a-t-il estimé.
Nicolas Sarkozy a réaffirmé qu'il se rendrait au Proche-Orient "au printemps, pour affirmer avec force notre soutien aux deux principaux négociateurs : le Premier Ministre (israélien) Ehud Olmert et le Président (palestinien) Mahmoud Abbas, avec un message simple : la paix est possible! Les deux peuples l'attendent!".
"C'est aussi maintenant qu'il faut sortir le Liban d'une crise qui n'en finit pas parce qu'elle est alimentée de l'extérieur", a-t-il également affirmé, faisant allusion à la Syrie.

La France aux côtés des Libanais

"La Ligue arabe, à l'unanimité, a adopté un plan de règlement qui rejoint complètement les idées avancées par la France. Il faut, sur cette base, que chacun assume ses responsabilités, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, et que la communauté internationale juge chaque acteur sur ses actes. La France restera engagée aux cotés des Libanais, de tous les Libanais", a-t-il insisté.
La majorité libanaise et les pays occidentaux accusent la Syrie d'entraver tout accord politique au Liban, où l'élection présidentielle devant le Parlement a été reportée à douze reprises, alors qu'il y a un candidat de consensus, en la personne de Michel Sleimane, commandant en chef de l'armée.

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