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Gauche ouvrière et chrétienne
29 mai 2007

Les ministres passent, le trou de la Sécu demeure

Bertrand est aussi prétentieux dans son nouveau ministère qu'il l'était en tant que ministre de la santé;l'ancien gouvernement,malgré toutes les mesures prises pour boucher le trou de la sécu ,mesures qu'il a fait payé aux plus démunis,n'a pas réussi à mettre notre sécurité sociale en équilibre;il serait bien étonnant que ce nouveau gouvernement y arrive malgré les mesures qu'il veut prendre et que refuse une grande majorité de Français et qui seront encore payé par les plus démunis.

Nous voyons qu' enfin de compte Sarkosy et son gouvernement ont réussi à se faire élire sur des mensonges.

Ce gouvernement n'a absolument pas l'intention de tenir compte de ce que veulent les Français et il va encore obliger les plus démunis à payer encore plus.

Ceux qui de gauche,ou des plus démunis ont voté pour la droite vont rapidement déchanté mais il sera sans doute trop tard sauf s'ils mettent une majorité de gauche à l'assemblée.

Le Président de la G.O.C.


Le débat sur les franchises de santé va s'ouvrir au mois de septembre. 

Par Eric FAVEREAU

QUOTIDIEN : mardi 29 mai 2007

    

 

 

Quand il avait quitté son poste de ministre de la Santé, en janvier, pour cause de campagne présidentielle, Xavier Bertrand avait répété qu'il laissait la «maison» en bon état. Et que surtout, grâce à la réforme de l'assurance maladie, la Sécu allait de mieux en mieux. Finis donc les trous... à répétition. Patatrac. La nouvelle ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, à peine installée dans les murs de l'avenue de Ségur, voilà que le comité d'alerte sur les dépenses d'assurance maladie tire fortement la sonnette d'alarme. En demandant «avant le 1er juin, au gouvernement et à l'assurance maladie de plancher sur des mesures de redressement des comptes de la branche maladie de la Sécurité sociale», dont la dégradation s'accélère.

Le comité d'alerte ­ qui doit rendre son avis aujourd'hui ­, est une structure indépendante composée d'experts. Sa mission est très officielle : il s'agit d'alerter le gouvernement, les caisses de Sécurité sociale et le Parlement en cas de risque de dépassement d'au moins 0,75 % de l'objectif de dépenses de l'assurance maladie (Ondam) voté chaque année. Et c'est donc, déjà, le cas. Avant-hier, sur Europe 1, Roselyne Bachelot a reconnu que le dépassement s'élèverait à environ 2 milliards d'euros.

Pas de déremboursement. «Le déclenchement de la procédure d'alerte ne sera pas un drame» , a déjà tenté de nuancer le ministre du Budget et des Comptes publics, Eric Woerth. Tout en écartant une loi de financement de la Sécurité sociale rectificative en juillet, Eric Woerth a prévenu qu'il faudra prendre des mesures. Dans un premier temps, le gouvernement et l'assurance maladie pourraient choisir la voie réglementaire, et diminuer le taux de remboursement des patients qui choisissent de se soigner sans recourir à leur médecin traitant, ou modifier les tarifs de spécialités médicales. Roselyne Bachelot a en revanche écarté tout déremboursement de médicaments.

Et quid de la mesure choc, à savoir l'instauration de franchises médicales, voulue par le candidat Sarkozy ? Ce dernier avait proposé durant la campagne présidentielle un système de quatre franchises non remboursées par la Sécurité sociale sur «les premiers euros annuels» dépensés en examens biologiques, en médicaments, visites médicales et hospitalisations. Roselyne Bachelot a indiqué que ces franchises seraient inscrites dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008, qui sera présenté en septembre. «Dans ce qui avait été imaginé par Nicolas Sarkozy, les franchises annuelles devaient s'élever à 10 euros par secteur et par foyer» , a expliqué la ministre. Mais il ne s'agit que d'une «maquette de réflexion» .

Réactions inquiètes. Sur ce point, le gouvernement va avoir, en tout cas, du mal à convaincre. Il y a déjà eu les réactions inquiètes du haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté, Martin Hirsch. Hier, selon un sondage CSA, paru dans le Parisien , une majorité de Français (61 %) se disent opposés à ces franchises. Et même le très libéral président de la Confédération des syndicats de médecins (CSMF), le docteur Michel Chassang critique cette mesure : «La franchise médicale a deux inconvénients : le premier, c'est qu'elle risque de retarder l'accès aux soins des plus démunis. Et le second, c'est que ces franchises seront de toute façon largement insuffisantes pour équilibrer les comptes.»

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