Mauvais présage

«L'Afrique crève de tous les enfants qui y naissent sans que leurs parents aient les moyens de les nourrir. Je ne suis pas le seul à le dire. Il faudrait stériliser la moitié de la planète». Dans le livre, «le Privilège des jonquilles» l'animateur  écrit : «Le Niger. Safari-photo insoutenable. Des enfants on en ramasse à la pelle dans ce pays (est-ce un pays ou un cimetière ?) où le taux de fécondité des femmes est le plus élevé au monde. Neuf enfants en moyenne par couple. Un carnage. Les coupables sont facilement identifiables, ils signent leurs crimes en copulant à tout-va. La mort est au bout de leur bite. Ils peuvent continuer puisque ça les amuse...»

Ce sont les propos de Pascal Sevran lors de son entretien sur le journal Var Matin, commentant sont livre "le privilège des jonquilles" et ses écrits sur la stérilisation des noirs.

Malgré ses termes racistes et insultants envers la population noir, le Niger et ses habitants, Monsieur Sevran n'a obtenu qu'un avertissement de son employeur France Télévision, et ne semble pas avoir beaucoup choqué certains politiques comme son ami Nicolas Sarkozy. Vous avez dit mauvais présage ? ...

Même si les propos de Monsieur Sevran ne furent  pas prononcé à l'antenne, il est inadmissible qu'il puisse présenter une émission sur le service publique, service payé par les français qui ne sont pas tous en accord avec ses propos. Cette pseudo réaction de France Télévision est encore plus dérangeante quand on voit que d'autres présentateurs ont était renvoyé pour moins que cela, s'ils travaillés sur une chaîne du câble par exemple. Les propos racistes seraient ils devenu moins important que le fait de travailler pour une autre chaîne ?

Il est important d'ajouter que comme Pascal Sevran l'a dit lui même : "Le texte est très beau, je ne retire pas une ligne du texte que j'ai écrit" . Ces excuses ne seraient elles que poudre aux yeux ?

Pour conclure, il est choquant que par leurs faibles réactions le service publique et les politiques donnent l'impression de tolérer, ou pire d'accepter, de tels propos. Il est aussi effrayant de voir que le racisme n'a plus peur, n'y honte de se montrer. Cela nous rappelle que le "loup" est toujours vivant et que maintenant il ne prend plus la peine de se cacher pour agir. La faute à la droite décomplexé peut être, car sans complexe les limites se font minces et les chemins vers l'extrême plus proches.