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Gauche ouvrière et chrétienne
29 juin 2006

Optimisme prudent pour le nouveau Conseil des droits de l'homme

Cette semaine, cinq organisations chrétiennes mondiales ont exprimé l'espoir que le Conseil des droits de l'homme de l'ONU nouvellement élu offrira "un espace réellement ouvert" à la participation des ONG soucieuses de défendre les victimes des violations de ces droits, qu'il corrigera les faiblesses de la Commission à laquelle il succède et qu'il résoudra un certain nombre de problèmes en suspens, notamment en matière de définition des normes.

Franciscans International

Saluant la création de cette nouvelle institution, le Conseil œcuménique des Eglises, la Fédération luthérienne mondiale, Franciscans International, Dominicans for Justice and Peace et Pax Christi International se sont déclarés optimistes, estimant que "sur le papier", le nouveau Conseil "pourrait …disposer de davantage de possibilités à cet égard" pour faire respecter les normes relatives aux droits de l'homme, domaine dans lequel l'ancienne Commission des droits de l'homme avait "fait trop peu de choses, et souvent trop tard".

Dans leur premier message écrit à cette nouvelle institution, les cinq organisation chrétiennes tiennent à insister sur le soutien qu'elles accordent à "un régime de procédures spéciales solide, indépendant et disposant de ressources suffisantes", qui devra se pencher sur les lacunes de l'ancienne Commission, tout en assurant la promotion et l'application de normes internationales en matière de droits de l'homme.

Ces organisations chrétiennes espèrent qu'à l'occasion de sa session, le Conseil "prolongera d'au moins un an toutes les missions héritées de la Commission, de manière à éviter des 'interruptions dans la protection' et des erreurs de procédure au cours de la période d'inventaire" du système des procédures spéciales.

Les cinq organisations chrétiennes souhaitent que le Conseil ne se borne pas à examiner les rapports en suspens des cinq groupes de travail intergouvernementaux de l'ancienne Commission, mais qu'il adopte également le projet de convention internationale sur les disparitions forcées et le projet de déclaration sur les droits des populations autochtones, "ce qui conclurait avec succès les initiatives normatives en attente de la Commission".

"Nous comptons que ce Conseil répondra à cet engagement en proposant un espace réellement ouvert aux ONG et à la voix des victimes de violations des droits de la personne, à celle des plus pauvres et des plus vulnérables." déclarent ces cinq organisations, "et qu'il ira ainsi plus loin" sur la voie des progrès déjà accomplis par la Commission.

Enfin, ces organisations tiennent à souligner la participation "au combat en faveur des droits de la personne" apportée par l'ancienne Commission des Nations Unies, qui a mis en place des instruments essentiels dans le domaine du droit international et de la conduite des affaires mondiales.

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