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CHIRAC EN VOULANT FAIRE PLAISIR A SON CAPORAL DE VILLEPIN EN PROMULGANT LA LOI SUR LE CPE N'A FAIT QU'ENVENIMER LES CHOSES
IL A PRIS LES JEUNES POUR DES DEMEURES ,DES IMBECILES
IL N'A PAS COMPRIS QU'ILS AVAIENT ASSEZ SUBI LES DIFFERENTES LOIS ET CONTRAINTES QU'ONT EU ET SUBISSENT ENCORE LEURS PARENTS POUR ACCEPTER UN CONTRAT DE PRECARITE QUI LES MENERAIT A VIVRE DANS LA PRECARITE ET LA PAUVRETE TOUTE LEUR VIE ET CELA ,NATURELLEMENT,ILS N'EN VEULENT PAS ET ILS ONT RAISON
DONC ,CHIRAC N'A FAIT QUE METTRE DE L'HUILE SUR LE FEU
LE MOUVEMENT,LES MANIFS CONTINUERONNT ET SE DURCISSERONT,SE RADICALISERONT
LES GREVES SERONT NOMBREUSES
LE PAYS RISQUE D'ETRE PARALYSE
TOUS CEUX QUI SONT CONTRE LE CPE ,A L'APPEL DE TOUS LES PARTIS POLITIQUE DE GAUCHE,DONT S'ASSOCIE LA GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE ET TOUTES LES ORGANISATIONS ETUDIANTES ,LYCEENNES ,SOYEZ ENCORE PLUS NOMBREUX AUX MANIFS DU 4 AVRIL ET A FAIRE GREVE CE JOUR LA ET SOYEZ PRETS POUR LES JOURS SUIVANTS
vendredi 31 mars 2006, 20h34
Bernard Thibault maintient la journée d'action du 4 avril
PARIS (Reuters) - La CGT maintient "plus
que jamais" son appel à une cinquième journée de grèves et de
manifestations le 4 avril contre le contrat première embauche, déclare
le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault.
"En aucun cas, le président ne prend la mesure et n'apporte un début de réponse à ce qui a été critiqué", a-t-il dit sur TF1 après l'allocution du chef de l'Etat vendredi soir.
"Si une loi peut être modifiée par une
autre, on peut aller au bout de la démarche" et retirer le CPE, a-t-il
fait valoir. "On reste dans le cadre d'un contrat de travail
d'exception pour les jeunes de moins de 26 ans."
"Nous maintenons l'appel à la mobilisation plus que jamais."
"Je dois dire combien je suis surpris que
le président de la République nous ait préparé cette intervention avec
suspense alors qu'elle se résume uniquement à un calage du président de
la République sur la politique défendue par le Premier ministre depuis
des semaines", a souligné Bernard Thibault.
"Or c'est la position du gouvernement depuis des semaines qui suscite cette situation de tension."
"Promulguer la loi dans ces conditions,
c'est forcément ne pas entendre le message alors qu'il y avait un autre
schéma possible. Au regard de la Constitution, le président avait la
possibilité de saisir de nouveau le Parlement pour demander une
nouvelle délibération", a-t-il réaffirmé.
FO juge incompréhensible l'annonce de Jacques Chirac
PARIS (Reuters) - Le secrétaire général
de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, a jugé "incompréhensible et
inacceptable" l'annonce de Jacques Chirac sur le contrat première embauche.
"Ce soir, nous n'avons pas la réponse que nous escomptions", a-t-il dit sur France 2. "C'est loin d'être à la hauteur de ce que nous demandions."
"La réponse, pour nous, ce sera la semaine prochaine, le 4 avril, dans les grèves et les manifestations."
Jean-Claude Mailly a douté que le CPE ne
s'applique pas dès lors que la loi sur l'égalité des chances
l'instituant sera en vigueur.
"Quand une loi est promulguée, qui plus
est quand c'est une loi d'application directe, elle s'applique dès sa
promulgation", a-t-il fait valoir. "Je ne vois pas comment, y compris
légalement, elle pourrait être retardée."
Il a rappelé que les anti-CPE avaient
demandé une deuxième lecture de la loi sur l'égalité des chances au
Parlement et non pas "une deuxième loi qui viendrait derrière" celle
sur l'égalité des chances.
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vendredi 31 mars 2006, 20h44
CPE: les jeunes "doivent se sentir méprisés", dénonce Bruno Julliard (UNEF)
PARIS (AP) - Le président de l'UNEF Bruno Julliard a estimé vendredi qu'après l'annonce par Jacques Chirac
de la promulgation de loi sur l'égalité des chances, les jeunes
"doivent se sentir méprisés et pas entendus". Jugeant "grotesques" les
propositions d'aménagements du CPE, il a de nouveau réclamé son retrait.
"Les
jeunes ce soir doivent se sentir méprisés et pas entendus par le
président de la République. Nous lui lançons un appel depuis maintenant
deux mois, un appel limpide: nous demandons le retrait du contrat
première embauche", a-t-il fustigé sur France-2.
"On
ne veut pas négocier le contrat CPE, on n'en veut pas!", a-t-il martelé
un peu plus tôt sur TF1, se disant "consterné" par l'intervention du
chef de l'Etat. Il "avait une occasion d'apporter une réponse limpide
qu'il n'apporte pas", a-t-il regretté.
"La
seule réponse qu'il nous propose, c'est de promulguer, donc d'imposer
cette loi contre la majorité de la population et quelques amendements
dont nous ne voulons pas. Nous disons depuis le début que nous refusons
la logique d'amendement du CPE", a-t-il expliqué sur France-2. Les
propositions d'aménagements pour ramener sa durée à un an et motiver le
licenciement ne sont "pas une ouverture".
Pour
Bruno Julliard, il y a une "grande contradiction entre imposer la loi
en promulguant et expliquer en même temps qu'on va ouvrir des
négociations pour l'amender. Je trouve assez grotesque qu'on promulgue
pour finalement demander de ne pas appliquer".
Le
président de l'UNEF, principal syndicat étudiant, a donc renouvelé son
appel à participer mardi à la nouvelle journée de manifestations et de
grèves, "dans un esprit total de responsabilité et de calme". A cet
égard, il a montré du doigt "l'amalgame fait par le président de la
République entre des violences qui ont eu lieu en dehors des
manifestations et les manifestants".
La coordination étudiante, qui se réunit samedi près de Lille, "décidera probablement de donner suite à la mobilisation", a-t-il prévenu. AP
sch/mw
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vendredi 31 mars 2006, 20h42
CPE: M. Chirac ne propose pas de vraie négociation, déplore Gérard Aschieri (FSU)
PARIS (AP) - Gérard
Aschieri, secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU),
a déploré vendredi soir que le président Jacques Chirac "ne propose pas de vraie négociation" sur la retouche du contrat première embauche puisqu'"il en donne déjà le cadre".
M.
Chirac "n'a pas répondu à l'exigence qui a été exprimée par des
millions de salariés, de jeunes qui étaient dans l'action (...)
D'abord, il promulgue la loi que tout le monde lui demandait de ne pas
promulguer et il la promulgue en faisant un plaidoyer du CPE!", a
déclaré M. Aschieri à l'Associated Press.
"En
réalité, quand on regarde de près ce qu'il propose comme cadre de
modification, sans la moindre négociation parce qu'il fait ces
propositions sans négocier, le cadre, c'est malgré tout le CPE. Une
version peut-être allégée du CPE, mais c'est le CPE, c'est à dire un
dispositif dérogatoire pour les jeunes qui, pendant une période encore
longue, n'auront pas les mêmes droits que les autres face à
l'arbitraire en matière de licenciement", a-t-il poursuivi.
Pour
M. Aschieri, "il nous semble que le président de la République est
obligé de tenir compte du mouvement et qu'il essaie de le contourner
pour maintenir l'essentiel du projet". AP
mw/cov
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vendredi 31 mars 2006, 20h54
Laurent Fabius attendait du président "qu'il se comporte avec davantage d'écoute du peuple"
PARIS (AP) - "J'attendais d'un président de la République qu'il se
comporte avec davantage d'écoute du peuple", a déclaré vendredi soir Laurent Fabius après l'allocution télévisée de Jacques Chirac.
L'ancien Premier ministre socialiste a estimé sur TF1
que "la solution sage, juste, raisonnable était d'appliquer l'article
10 de la Constitution et de dire: 'on revient au Parlement, on ne
promulgue pas la loi, on revient au Parlement pour ce qu'on appelle une
nouvelle délibération'. Le président de la République ne choisit pas
cette voie de sagesse".
"Il choisit de promulguer la loi, ce
qui va être un élément de crise supplémentaire". Pour M. Fabius, "il y
a à la fois une crise sociale, qui risque de s'approfondir, une crise
démocratique, parce que la démocratie ce n'est pas ne pas écouter la
population, et il y a une crise institutionnelle parce que je considère
que le président de la République n'exerce pas comme il le devrait ses
fonctions". AP
Bg/mw
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vendredi 31 mars 2006, 20h56
François Hollande: Jacques Chirac "devait être clair, il ne l'a pas été"
PARIS (AP) - Le Premier secrétaire du PS François Hollande a estimé vendredi que Jacques Chirac
"devait être clair" et "ne l'a pas été" en ne retirant pas le CPE.
Inquiet de possibles dérapages dans les manifestations, il a lancé un
appel à la "responsabilité".
"Pour dénouer la situation,
Jacques Chirac devait être clair, il ne l'a pas été. Il avait une seule
décision à prendre, c'était de ne pas promulguer la loi et donc de
retirer la partie de la loi (...) sur le CPE", a-t-il fustigé sur France-2, soupçonnant "une procédure de retardement". "Il a fait compliqué là où il devait faire simple".
Inquiet,
François Hollande a dit craindre "qu'on n'aille pas vers l'apaisement"
social. Le chef de l'Etat "a, je crois, raté l'objectif qui devait être
le sien: apaiser, faire comprendre une position de justice et de réconciliation". "De ce point de vue, il y a beaucoup à craindre", a-t-il redouté.
Le
patron du PS a donc lancé "avec gravité" un appel "à la responsabilité"
aux manifestants en vue de la nouvelle journée d'actions de mardi. "Il
faut que chacun soit responsable puisque le président de la République
ne l'a pas été", a-t-il exhorté. "Il fallait en terminer avec ce
conflit". "Il y a des risques de tension, de violence. Il faut vraiment
que chaque manifestation se passe dans les meilleures conditions",
a-t-il plaidé.
Alors que Jacques Chirac a annoncé une nouvelle
loi pour modifier le CPE sur ses deux points les plus contestés, sa
durée et la motivation du licenciement, M. Hollande a souligné que
c'est devant le Parlement que la question du CPE doit désormais être
tranchée. "C'est devant le Parlement que cette question doit être
réglée, mais il y a aujourd'hui une contestation. Elle n'est pas
apaisée", a-t-il conclu. AP |
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