Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gauche ouvrière et chrétienne
31 mars 2006

Le front syndical toujours uni

IL VA FALLOIR QUE CHIRAC PRENNE LA RESPONSABILITE DE NE PAS PROMULGUER LA LOI SUR LE CPE CAR IL RISQUE UNE RADICALISATION DU MOUVEMENT ANTI CPE

LES SYNDICATS ONT RAISON DE NE PAS VOULOIR  UN GRENELLE SOCIAL.CAR,POURQUOI FAIRE:

-NEGOCIER UN TEXTE QUI REMPLACERAIT LE CPE,MAIS PENDANT CE TEMPS LE CPE S'APPLIQUERAIT AUX JEUNES
-ET LES PATRONS POURQUOI VOUDRAIENT ILS NEGOCIER QUELLEQUE CHOSE QU'ILS NE VOULAIT PAS AUX MEMES

DE TOUTES FACONS LE CPE N'EST PAS NEGOCIABLE ,IL FAUT QU'IL SOIT RETIRE SANS CONDITION,IL FAUT PAS QU 'IL SOIT PROMULGUER

SI CHIRAC PROMULGUS LE CPE ,IL VA RADICALISER LE MOUVEMENT

LES JEUNES NE COMPRENDRONT PAS,LA FSU ET L'UNSA CRAIGNENT A LA RADICALISATION DU CONFLIT QUI DISENT D'AILLEURS QU'IL EST ENTRAIN D'ECHAPPER A TOUT LE MONDE

SI LE CONFLIT SE DURCIT ET IL SE DURCIRERA ,IL RISQUE FORTEMENT QUE CE MOUVEMENT DEBORDE ET QU'IL NE SOIT PLUS CONTROLABLE DANS CE CAS AUCUN SYNDICAT DE SALARIES OU DE JEUNES NE PEUVENT DIRE CE QU 'IL SE PASSERA

SI CHIRAC PROMULGUE LE CPE ,IL PRENNDS LE RISQUE NON SEULEMEN DE LA RADICALISATION DU MOUVEMENT MAIS AUSSI DE DEBORDEMENTS GRAVES ET LA ?IL EN PORTERA TOUTES LES RESPONSABILITES

LES REPONSABLE SYNDICAUTS DE SALARIES ET DES JEUNES AINSI QUE LES PARTIS POLITIQUES DE GAUCHE AINSI QUE L'UDF N'ONT CESSE DE METTRE EN GARDE CHIRAC SUR LES RISQUES QU'IL Y AURAIT S'IL PROMULGUAIT LE CPE;RISQUES DONT IL DEVRA EN SUPPORTER LA RESPONSABILITE ET LES CONSEQUENCES

IL FAUT QUE LA JOURNEE DU 4 AVRIL SOIT ENCORE PLUS NOIR QUE CELLE DU 28 MARS.IL FAUT QUE TOUS LES ETUDIANTS,,TOUS LES LYCEENS ET TOUS LES SALRIES DU PUBLIC ET DU PRIVE ARRETENT LE TRAVAIL,FASSENT UNE GREVE GENERALE,ET QUE TOUS SE RETROUVENT POUR FAIRE D'IMMENSES MANIFS
ET QUE TOUS RESTENT MOTVES ET SOLIDAIRES


CPE

Le front syndical toujours uni

Les organisations refusent le «Grenelle social» voulu par Chirac.

par François WENZ-DUMAS
QUOTIDIEN : vendredi 31 mars 2006

Pas de négociation sans retrait du CPE : la réaction des syndicats a été unanime, hier, après l'annonce de la décision du Conseil constitutionnel. Pas une seule fausse note. Il faut dire que, dans l'après-midi, les secrétaires des cinq confédérations s'étaient joints par téléphone pour coordonner leurs interventions autour de trois thèmes. Un : affirmer que la position du Conseil constitutionnel est strictement juridique. Deux : demander une nouvelle délibération sur la loi. Trois : rappeler qu'il est hors de question de participer à un «Grenelle» sur l'emploi des jeunes si la loi est promulguée telle quelle.

«On nous demanderait de négocier un texte qui viendrait remplacer le CPE, et le CPE s'appliquerait pendant un mois, deux mois, trois mois à des jeunes. On ne peut pas accepter cette démarche-là», a donc expliqué le numéro 1 de la CFDT, François Chérèque, qui demande «une deuxième lecture au Parlement». Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, s'est chargé d'expliquer que la décision du Conseil constitutionnel «ne change rien car le problème n'est pas d'ordre juridique, mais tient à la justice sociale». Et il met en garde le président de la République, qui, «s'il décidait de promulguer la loi, plomberait toute possibilité de discussion et prendrait le risque d'envenimer la crise».

Analyse identique du côté de Force ouvrière, où l'on explique que «la crise n'était pas juridique» et l'on rappelle que «toute négociation ou dialogue, par ailleurs indispensable, suppose au préalable que le CPE soit retiré» et que «tout maintien du CPE relèverait du passage en force».

Le président de la CFTC, Jacques Voisin, ne dit pas autre chose et «ne voit pas le sens qu'aurait un Grenelle social si le président de la République promulguait la loi, car dès l'instant où la loi sera promulguée, où le CPE sera intégré, que restera-t-il à négocier ?» Si le chef de l'Etat «décidait de passer en force, il empêcherait, de facto, toute relance du dialogue social», avertit Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC.

Tous appellent à une mobilisation massive pour la journée d'action du 4 avril. De toute façon, «si Chirac promulgue la loi vendredi, il assure le succès de la journée», prédit un responsable syndical. «On se demande s'il mesure le risque qu'il prend en voulant passer en force», confie un autre.

L'inquiétude est particulièrement forte du côté des syndicats d'enseignants, qui mesurent le gâchis dans les lycées et les facs. C'est le cas à la FSU et à l'Unsa, dont le secrétaire général, Alain Olive, «craint qu'une promulgation rapide de la loi ne radicalise le mouvement, qui est déjà en train d'échapper à tout le monde».

Enseignant lui-même, François Bayrou, président de l'UDF, estime qu'«on entre dans la phase la plus dangereuse, et tout cela à propos d'une mesure que personne ne demandait». «La fonction du président de la République, c'est la paix civile. On n'a pas le droit d'exposer tout un peuple à un tel danger de fracture.»

S'il promulgue la loi, Jacques Chirac «met le pays dans une situation extrêmement dangereuse», estime Julien Dray, porte-parole du PS. Tout cela pour «un texte qui ne pourra jamais être appliqué», estime Roger-Gérard Schwartzenberg, député PRG à l'origine du recours contre le texte instituant le contrat première embauche (CPE). Car, selon lui, si le Conseil constitutionnel juge de la conformité à la Constitution, «la Cour de cassation ou le Conseil d'Etat pourraient bien le déclarer contraire à la Convention 158 de l'Organisation internationale du travail», qui juge disproportionnée une période d'essai de deux ans.

Publicité
Commentaires
Publicité